Oeuvres diverses
Nouvelles et histoires courtes
Impatiences, Buchet/Chastel, 1995
Impatiences, Buchet/Chastel, 1995
- A pleines mains, Buchet/Chastel, 1996
- Fruit de nos désirs, Buchet/Chastel, 1998
- Venise et autres contes fantastiques, Cabédita, 2000 / Buchet/Chastel 2001
- Chemin de rêves, préface de L. Bayart, ACM, 2000
- Nourrir les colombes, avec Laurent Bayart, L'Harmattan, 2004
- Aux écluses du destin, L'Harmattan, 2004
- Urbs, L'Harmattan, 2007
- Epître au silence, Encres Vives, 2011
- Une dernière brassée de lettres, Ed. tituli, 2016
Parution en octobre 2020 :
Un Ancien Testament déluge de violence
Un Ancien Testament déluge de violence
Recension : Claude Luezior : Un Ancien Testament déluge de violence,
© octobre 2020 Librairie-Galerie Racine, Paris, 168 pages.
Peu de temps après Golgotha, voici que paraît Un Ancien Testament déluge de violence. Diable ! Claude Luezior aurait-il une âme de cistercien ? On ne peut en effet qu’admirer le travail préalable à la rédaction de l’ouvrage : une belle cueillette de citations bibliques. Un travail qui exige une vocation de copiste, au sens médiéval et donc noble du terme. Certes, il est aisé de se procurer le texte originel dans ce monde de prosélytes. La modernité nous permet même de le télécharger gracieusement au format pdf, ce qui s’avère moins encombrant que les stèles ou les tablettes d’argile. Mais de là à en faire un livre !
Faut-il se rassurer ou s’en inquiéter, Claude Luezior n’utilise pas ce matériau pour nous assener une énième herméneutique, exercice ô combien sérieux. Il commente ces extraits à la façon d’un catéchumène irrévérencieux. Moquer un livre sacré ? Il n’oserait pas !
Et pourtant, si : il ose ! Et ce, dès le début : « Adam fit donc l’amour avec Eve, issue de sa propre côte. // Vous avez dit consanguinité ? » Certains déclencheraient un jihad pour moins que cela. Et ça continue ! Caïn et Abel sont qualifiés de « Dramatique engeance ! ». L’odyssée de l’arche de Noé est vue comme la parade d’une ménagerie déjantée, non comme un sauvetage à dimension universelle. L’abolition par Yahvé en personne de la xénoglossie qui régnait à Babel se révélera une décision néfaste puisqu’elle sera la cause du « Désespoir des potaches du monde entier ».
Et tant d’autres épisodes passés à la moulinette de l’ironie toute socratique de Claude Luezior. A l’instar du philosophe grec, en effet, il feint l’ignorance pour mieux démontrer l’inanité des arguments des auteurs de l’Ancien Testament. Auteurs que l’on ne connaît pas, d’ailleurs, mis à part Moïse, si on admet son existence. Notre pseudo-exégète farceur profite de cette aubaine pour produire des « Lignes apocryphes ». Par exemple, concernant les animaux de l’arche : « Bien entendu, les girafes, toujours un peu guindées, se plaignirent d’un torticolis ».
Cependant, au fil des pages, perce une forme d’indignation face à certains diktats de Yahvé. Ainsi à propos de la destruction de Sodome et Gomorrhe : « Le Très-Haut et ses émissaires prétendirent qu’il n’y avait en ces villes pas un seul juste. // Et les enfants ? // Et les bébés ? ». Cette indignation s’amplifie jusqu’à devenir sidération lorsqu’il envisage les holocaustes préconisés par Dieu. Moïse, David, le roi Salomon sont tour à tour évoqués, non comme des héros antiques mais comme des monstres assoiffés de sang. Ainsi, Moïse se voit qualifié d’ « exterminateur », et pour cause : «Moïse les envoya en campagne […] Ils combattirent contre Madiân, selon ce qu’avait commandé Yahvé et ils tuèrent tous les mâles […] Ils brûlèrent par le feu toutes les villes ». Face à David, il ne fait pas bon être Araméen, Philistin, Edomite, ou Moabite, toutes peuplades vouées au massacre ou à l’esclavage. Quant au roi Salomon, il avait en plus le sens des affaires. Pour bâtir son temple, il inventa la main d’œuvre bon marché : « ceux que les fils d’Israël n’avaient pas exterminés, Salomon les leva pour la corvée ».
Et lorsqu’ils ne s’entre-tuaient pas, ces braves gens, à quoi passaient-ils donc leur temps ? Hélas ! Les mœurs à la cour ne sont pas en reste. Histoires d’incestes, orgies, empoisonnements, etc. « Une société phallocrate » qui plus est, comme le rappelle l’auteur en citant Ecclésiaste : « Et je trouve la femme plus amère que la mort, parce qu’elle est un piège, son cœur est un filet, et ses bras sont des liens ». Mesdames, vous apprécierez !
Doit-on insister sur les horribles pandémies que s’acharne à déverser le ciel sur la terre : « On était dans les jours de la moisson des blés, quand Yahvé envoya la peste en Israël […] et il mourut soixante-dix mille hommes ». Pas mal, vue la densité de la population à l’époque !
En achevant cette lecture parfois drolatique, souvent effarée, on peut se demander pourquoi toute une civilisation se réclame de cet Ancien Testament, un texte aux accents barbares, effectivement déluge de violence. Comme si le mal s’avérait être une dimension sinon nécessaire de l’humanité, du moins inévitable. Cette question du mal obsède les philosophes depuis toujours — à juste titre. Comprendre pourquoi un pays aussi riche de culture que l’Allemagne ait pu se faire nazie. Etablir un parallèle entre le sort des villes de Sodome et de Gomorrhe et celui d’Hiroshima et de Nagasaki. Dans sa conclusion, l’auteur se pose lui aussi cette question du mal, composant de la nature humaine : « L’Ancien Testament […] décrit un Yahvé violent et jaloux qui façonne nos délires. Nous a-t-il fait à son image ou l’avons-nous plutôt fait à la nôtre ? ».
Claude Luezior, d’une plume inspirée et insolente, indignée et rebelle, par sa pensée que l’on devine profondément humaniste, nous invite à réfléchir à cette grande question. Et si le salut du monde passait par l’amour, la compassion, l’universelle empathie ?, semble-t-il suggérer. Mais ceci est une autre histoire, qui se nomme : Le Nouveau Testament.
© février 2021 Gérard Le Goff
Un Ancien Testament déluge de violence de Claude Luezior, Librairie-Galerie Racine, Paris, 2020
Après son Golgotha, bouillonnant de ferveur et de foi, remarquablement écrit par un jeune Luezior alors aux prémices de sa vie, et d’une (déjà) étonnante précocité, voilà que notre écrivain fribourgeois s’attelle à l’Ancien Testament, déluge de violence selon l’exégète éclairé. Etonnant et détonant opus littéraire écrit comme une libelle, fraîche, sulfureuse et saupoudrée d’humour, avec toujours le regard distancié de l’érudit voire de l’homme de Dieu. Le Livre saint y est décortiqué, épluché et analysé, l’auteur nous prévenant, en son liminaire : A nous de redécouvrir ces textes majeurs d’un très Ancien Testament avec l’éclairage tantôt étonné, tantôt stupéfié, mais toujours critique de la raison.
Claude Luezior triture et mâchouille avec dextérité ces Ecritures du grand commencement. Ainsi, se moque-t-il de cette pomme croquée dans le jardin originel où les ennuis commencèrent pour la créature (indisciplinée) de Dieu : Et pour cerise sur le gâteau, le trépas, au bout d’une existence terrestre. Parce-que Dieu s’est vexé pour un larcin, pour une pomme pendouillant à l’Arbre de la Connaissance. Et nous voilà lancés dans l’universelle condition humaine, à prendre place dans ce radeau de la Méduse que fut l’arche du Père Noé où l’on nous spécifie qu’il enferma par paires quelques millions d’espèces, toute nourriture comprise pour quarante jours.
Plus loin, de rajouter quelques lignes bien apocryphes celles-ci : Les baleines furent dispensées de figurer dans cette histoire pour raison de corpulence et les sardines ironisèrent sur le manque de place dans la boîte à Noé. Et nous voilà embarqués dans cette histoire épique où l’on voit déferler des Cananéens, des Hittites, des Amorrhéens, des Perizzites, des Hiwwites et autres Jabouséens (Ceux de Jérusalem) en se perdant dans d’improbables et labyrinthiques généalogies où les personnages bibliques étaient dotés d’une longévité hallucinante, dépassant les canons de la divine retraite de nos contemporains ! Yahvé qu’à pas mettre le nez dans ce Livre !
Comme aurait dit un antique quidam…Et voici que Luezior, tel un historien avec sa machine à remontée le temps à la Barjavel, nous décrit ce déluge de violences et d’actes sanguinaires où l’on retrouve même une analogie avec Oradour-sur-Glane sur le site de Migdal-Sichem où s’étaient rassemblés dans une crypte tous les habitants et brûlèrent la crypte sur ceux qui s’y trouvaient. Ainsi moururent, eux aussi, tous les gens de Migdal-Sichem, un millier environ, hommes et femmes… » (Juges). Comme quoi, l’histoire serait toujours un éternel recommencement en matière de barbarie ?
Quant à Jonas, notre écrivain avoue avoir de la sympathie pour lui, victime d’une croisière qui ne fut pas de tout repos. Il fut avalé par un gros poisson, car contrairement à ce qui a été maintes fois écrit, il n’y a pas de baleine dans ces parages. Plus loin, de rajouter, citant Ezéchiel : « C’est pourquoi les pères mangeront les fils au milieu de toi, et les fils mangeront leurs pères ». Freud (plus loin) ne sera qu’un doux rêveur…
Pour conclure, Luezior ajoute : L’Ancien Testament est écrit avec une plume trempée dans le Nil, le Tigre et l’Euphrate, le Jourdain et les puits de nos propres déserts, annonçant la venue d’un rebelle d’un nouveau genre, incarnation du pardon et de l’amour : le Nazaréen Jésus Christ. Une autre histoire commence pour l’humanité… Celle de la genèse de l’amour universel.
Laurent BAYART
Claude LUEZIOR
Un Ancien Testament, déluge de violence
Éditions Librairie-Galerie Racine, Paris,
4e trim. 2020, 168 p., ISBN : 9-78-2-2430-4831-5
Au-delà d'un humour bienfaisant, ce livre est un cri aux frontières de notre humanité qui est parfois (souvent) décrite de manière monstrueuse dans l'Ancien Testament.
Ces pages peuvent générer une certaine remise en question de nos croyances toutes faites car la très sainte Bible, socle de notre civilisation judéo- chrétienne, est censée être belle, rassurante...
Or, en réalité, les textes d'avant le Christ sont souvent (mais pas toujours) une accumulation d’horreurs: à Sodome et Gomorrhe pas un seul juste, tous les habitants furent brûlés vifs : préfiguration d’Hiroshima. Et Luezior d'ajouter : et les enfants / et les bébés ? Somme de crimes, d’holocaustes : l’invasion de Canaan, la destruction et le carnage à Jéricho (aux cours d'instruction religieuse, l'histoire des trompettes nous avait pourtant été décrite de manière si candide !)
Barbarie : Vous avez laissé la vie à toutes ces femelles ! Maintenant tuez tout enfant mâle, tuez aussi toute femme ayant partagé la couche d’un homme. Et pourtant il est maintes fois répété que Yahvé est bon...
Somme d’incestes, de trahisons, d'ostracismes, d'anathèmes.
Pour ce qui de la forme du présent livre, on retrouve toujours le style ciselé de l’auteur qui est un nautonier du mot. Luezior a cette langue rigoureuse, celle qui rend si proche de ce gris argent du matin, cher à L.R. des Fôrets.
Quant au fond, il faut souligner la somme de citations, de recherches, de minutie que représente un tel ouvrage, travail de chartreux, mots rédigés à travers les tourments de l’ombre, respirations profondes.
L’auteur débarrasse les textes anciens de leur gangue pour en faire ressortir l’effroyable. Paradoxalement il sait malgré tout atténuer une partie de leur noirceur par son humour, par des réflexions inattendues : remarques burlesques, surtout en ce qui concerne la Genèse : Le sage Noé, charpentier amateur de son état, était tout à la fois zoologue et botaniste. Dans son arche, véritable cage à poulets, il enferma quelques millions d’espèces ! (...) Les baleines furent dispensées de figurer dans cette histoire pour raison de corpulence et les sardines ironisèrent sur le manque de place dans la boîte à Noé.
Autre sourire, après la faillite de la tour de Babel : Grammairien dans l’âme, le bon Yahvé fit de sorte qu’ils n’entendent plus le langage les uns des autres : désespoir des potaches du monde entier.
Disparités scripturales évidentes lorsqu'apparaît soudain un puissant hymne à l’amour dans le Cantique des Cantiques : Tes deux seins sont comme deux faons, jumeaux d’une gazelle. Et Luezior de commenter : de quoi faire convulser une bonne douzaine de pères de l’Église, non ? Par ailleurs, l’auteur ne peut s’empêcher de poser une question intéressante : combien de livres bibliques ont-ils été écrits par des femmes ?
La vie se nourrit d’interrogations. L'auteur de ce livre précise que les exégètes démêlent le vrai du faux, la fable de la réalité, le symbolique du révélé. L'Ancien Testament est peint dans une plume trempée dans le Nil, le Tigre, l’Euphrate, le Jourdain, où l'on perçoit un Yahvé manichéen, cruel et jaloux : nous a-t-il fait à son image où l’avons-nous plutôt fait à la nôtre ?
Il est impossible de ne pas souligner les similitudes entre l’Ancien Testament et notre monde actuel où se perpétuent des conflits au nom d’un Dieu unique sensé être l’alpha et l’oméga de l’humanité.
Et Luezior de conclure : ce qui est rassurant, c’est la présence, dans le Nouveau Testament, d’un rebelle d’un nouveau genre, incarnation du pardon, et de l’amour : le Nazaréen Jésus Christ.
L’Ancien Testament, déluge de violence est un recueil puissant, qui ne peut laisser personne indifférent: il atteste que nous ne sommes toujours que le refleurissement de nos cendres aussi bien dans la barbarie que dans l’amour.
Nicole Hardouin
De l'art helvétique contemporain rubrique des arts plastiques et de la littérature en Suisse
Claude Luezior : Une dernière brassée de lettres :
Luezior avec un humour salutaire apprend à aimer la vie à travers ses lettres testamentaires aux destinataires intempestifs (citons entre autres la Maison de retraite, l’Ordinateur, la Contractuelle, le Masque, la Patience, la cousine, etc..) Et bien sur les poètes, ses semblables, ses frères. Les dix mille (Luezior les a comptés) qui « prennent la parole chaque semaine, en famille, devant mère-grand, le petit morveux » et qui déchirent quelques pages de leurs livres qui ne se vendent pas pour les envoyer à leur « belle-mère, banquier ou percepteur ».
Car il suffit de « dix grammes d’écriture » pour mettre le feu aux poudres d’escampette et aimer le vie comme « un prisonnier aime son bourreau. Comme une femme d’alcoolique pardonne tout à son conjoint ». C’est pourquoi au crayon ou à l’ordinateur le poète de Fribourg poursuit sa route et guérit les âmes après avoir soigné les corps.
Si dans son existence « s’entrechoquent les angoisses des uns, les errances des autres », en ses pages dansent « mendiants et paralytiques. Bruissements d’être et de camarde ». Bref Luezior avance encore, avance en ses diagonales du fou. Demeure le murmure de sa révolte et les battements de sa chair dans le rêve de mourir debout - entendons la plume à la main - lorsque la Sorcière voudra le retirer de son contexte et le confronter à la justice du suprême glaive. Pour l’heure un seul mot d’ordre : en avant, doute !
Jean-Paul Gavard-Perret : 14/12/2016, Blog 24Heures : http://delarthelvetiquecontemporain.blog.24heures.ch/archive/2016/12/14/avec-une-poignee-de-lettres-claude-luezior-862691.html
AUTRES LIENS :
Nicole Hardouin : note de lecture dans dans Recours au poème : https://www.recoursaupoeme.fr/claude-luezior-une-derniere-brassee-de-lettres/
Philippe Veyrunes : recension dans Babelio.com : https://www.babelio.com/livres/Luezior-Une-Derniere-Brassee-de-Lettres/1043257#critiques
Michel Bénard : critique littéraire dans Traversées : https://revue-traversees.com/2018/12/28/claude-luezior-clames-librairie-editions-tituli-paris-format-21x14-nombre-de-pages-82/
Claude Luezior : Une dernière brassée de lettres :
Luezior avec un humour salutaire apprend à aimer la vie à travers ses lettres testamentaires aux destinataires intempestifs (citons entre autres la Maison de retraite, l’Ordinateur, la Contractuelle, le Masque, la Patience, la cousine, etc..) Et bien sur les poètes, ses semblables, ses frères. Les dix mille (Luezior les a comptés) qui « prennent la parole chaque semaine, en famille, devant mère-grand, le petit morveux » et qui déchirent quelques pages de leurs livres qui ne se vendent pas pour les envoyer à leur « belle-mère, banquier ou percepteur ».
Car il suffit de « dix grammes d’écriture » pour mettre le feu aux poudres d’escampette et aimer le vie comme « un prisonnier aime son bourreau. Comme une femme d’alcoolique pardonne tout à son conjoint ». C’est pourquoi au crayon ou à l’ordinateur le poète de Fribourg poursuit sa route et guérit les âmes après avoir soigné les corps.
Si dans son existence « s’entrechoquent les angoisses des uns, les errances des autres », en ses pages dansent « mendiants et paralytiques. Bruissements d’être et de camarde ». Bref Luezior avance encore, avance en ses diagonales du fou. Demeure le murmure de sa révolte et les battements de sa chair dans le rêve de mourir debout - entendons la plume à la main - lorsque la Sorcière voudra le retirer de son contexte et le confronter à la justice du suprême glaive. Pour l’heure un seul mot d’ordre : en avant, doute !
Jean-Paul Gavard-Perret : 14/12/2016, Blog 24Heures : http://delarthelvetiquecontemporain.blog.24heures.ch/archive/2016/12/14/avec-une-poignee-de-lettres-claude-luezior-862691.html
AUTRES LIENS :
Nicole Hardouin : note de lecture dans dans Recours au poème : https://www.recoursaupoeme.fr/claude-luezior-une-derniere-brassee-de-lettres/
Philippe Veyrunes : recension dans Babelio.com : https://www.babelio.com/livres/Luezior-Une-Derniere-Brassee-de-Lettres/1043257#critiques
Michel Bénard : critique littéraire dans Traversées : https://revue-traversees.com/2018/12/28/claude-luezior-clames-librairie-editions-tituli-paris-format-21x14-nombre-de-pages-82/
Extraits de Une dernière brassée de lettres disponibles sur le site de l'éditeur tituli (Paris) :
www.tituli.fr/catalog/product/view/id/92/s/une-derniere-brassee-de-lettres/category/3/
www.tituli.fr/catalog/product/view/id/92/s/une-derniere-brassee-de-lettres/category/3/
Impatiences, Ed. Buchet/Chastel, Paris, 1995

Luezior nous offre ici une série de témoignages émouvants. Imprégné de son expérience de médecin neurologue, il nous dépeint, dans des textes courts et percutants, ce qui fait l'essence même de l'homme.
Dépouillés de tous les artifices par l'épreuve de la maladie, ses personnages nous apparaissent dans leur faiblesse, leur détresse, leur vérité. L'auteur les regarde d'un oeil tendre et émerveillé "comme une mère qui voit son fils marcher pour la première fois : elle sait qu'il va tomber, mais se relever pour marcher encore."
Ils ont un sourire qui nous fait vivre.
Extrait sur site de Pan des Muses :http://www.pandesmuses.fr/2017/cl.marcher.html (cliquer)
Ce livre a été traduit en allemand par Bertrun Jeitner-Hartmann : Ungeduldungen (Buchet/Chastel,1997)
Dépouillés de tous les artifices par l'épreuve de la maladie, ses personnages nous apparaissent dans leur faiblesse, leur détresse, leur vérité. L'auteur les regarde d'un oeil tendre et émerveillé "comme une mère qui voit son fils marcher pour la première fois : elle sait qu'il va tomber, mais se relever pour marcher encore."
Ils ont un sourire qui nous fait vivre.
Extrait sur site de Pan des Muses :http://www.pandesmuses.fr/2017/cl.marcher.html (cliquer)
Ce livre a été traduit en allemand par Bertrun Jeitner-Hartmann : Ungeduldungen (Buchet/Chastel,1997)
A pleines mains, Ed. Buchet/Chastel, Paris, 1996

Nous sommes entourés de multiples mains : câlines, charnelles, parfois énigmatiques. Luezior zappe de l'une à l'autre en une série de fables. Les mains du bambin qui apprennent patiemment la moelle des aliments sont attendrissantes ; celles du chirurgien auquel on prête son corps deviennent redoutables. Chez le dentiste, la carie n'a aucune chance devant les doigts velus...
Et puis, il y a ce conte du génie génétique où le biologiste visse des chromosomes d'une étrange manière. Ou le témoignage du grand brûlé dont les doigts enfin cicatrisés se liguent pour déguster une barre de chocolat.
Textes brefs, collants de bonheur.
Fruit de nos désirs, Ed. Buchet/Chastel, Paris, 1998

Quarante lettres d'un père à un enfant en gestation: quarante mots d'amour que toute mère chuchotera au bord de ses lèvres.
Approche pudique d'un ressenti trop rarement exprimé.
Attendre l'enfant, c'est aussi lui raconter la femme faite espérance, la grande migration de l'ovule, le ventre qui accueille.
Attendre un enfant, c'est l'écoute complice à la table de la vie, c'est une marée du coeur et les caresses à venir.
Extrait lu à la Radio Suisse romande : http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/droles-d-histoires/3791117-droles-d-histoires-du-02-03-2012.html (télécharger, début : 42e minute, 25e sec...)
Venise, Ed. Cabedita, Yens (CH) et Saint-Gingolf (F), 2000 // Ed. Buchet/Chastel, Paris, 2001

Ils s'étaient mis à emballer Venise dans du plastique. Tout partout: Dieu sait pourquoi ! Par amour de la vieille pierre peut-être, pour préserver la Sérénissime des vents marins, des moisissures, de la pollution, des touristes, peut-être, des touristes encore, d'une descente aux enfers. (...) Sur leurs frontispices, les lions avaient rugi, mais leur voix s'était vite perdue dans les méandres polymérisés.
Prix Voltaire, Société des Ecrivains de l'Ain, Salon du Livre 2000 à Genève. Ed. Cabedita (22 p)
Couverture : tableau de Guy Breniaux (cf son site sous "Liens")
Par ailleurs, aux Ed. Buchet/Chastel : Venise et autres contes fantastiques (105 p, Paris, 2001)
Chemin de rêves, Ed. ACM, Strasbourg, 2000

Laissez-vous emporter par ces billets découverts sur un quai par Rita, une personne trisomique. Poésie d'une gare qui aurait recouvré toute la noblesse des contemplations, cette écriture est tout simplement magistrale car elle prend le temps de nous transporter dans l'Orient-Express de notre imaginaire. (...) Claude Luezior, c'est ce monsieur au sourire tendre et à la moustache joviale, assis sur un banc de ce quai, et qui prend plaisir à regarder les express et les omnibus dans un brouhaha d'enfer. Avec sérénité, il observe ce tohu-bohu qui brasse les courants d'air. Il sait très bien que toutes les destinations mènent au même terminus. Et que la vie n'est qu'une immense gare. Le contrôleur vous le confirmera bien, le moment venu.
(Extrait de la préface de Laurent Bayart / Photo de couv.: Eric Vacquier)
(Extrait de la préface de Laurent Bayart / Photo de couv.: Eric Vacquier)
Nourrir les Colombes, Ed. L'Harmattan, Paris, 2004

Ulcérés par le comportement de nations dites civilisées, Laurent Bayart et Claude Luezior unissent leurs plumes en un dialogue fait de miroirs ébréchés. Guerre en Irak et en Palestine, enlisement du malheur à Babylone et Jérusalem, kamikazes et barbarie, violence ambiante sur nos écrans et dans nos coeurs, la saga des hommes en déliquescence se répète inexorablement à travers l'Histoire.
Un manifeste scandé à deux voix par des fous du roi, à la barbe du prince. Les flèches d'encre qu'ils décochent ne sortent toutefois pas d'un carquois, mais d'un porte-plume.
Laurent Bayart, poète et romancier alsacien, distille et sème ses chroniques en quête d'un monde plus fraternel. Claude Luezior poursuit, sur la ligne de fracture des civilisations, sa quête d'universel.
Première de couverture : oeuvre de Pavlina (cf son site sous "Liens")
Un manifeste scandé à deux voix par des fous du roi, à la barbe du prince. Les flèches d'encre qu'ils décochent ne sortent toutefois pas d'un carquois, mais d'un porte-plume.
Laurent Bayart, poète et romancier alsacien, distille et sème ses chroniques en quête d'un monde plus fraternel. Claude Luezior poursuit, sur la ligne de fracture des civilisations, sa quête d'universel.
Première de couverture : oeuvre de Pavlina (cf son site sous "Liens")
Aux écluses du destin, Ed. L'Harmattan, Paris, 2004

Les derniers instants de sa mère, Luezior les évoque avec une pudeur sacramentelle : complicité où les mots ont la densité du silence.
Et si la mort était une écluse pour rejoindre cet au-delà du palpable ? Et si elle était une manière d'accouchement aux filières du destin ?
Quelque part, dans l'épaisseur de l'ombre, se réfugient les moments privilégiés de l'amour.
Première de couverture : oeuvre de Pavlina (cf son site sous "Liens")
URBS, itinéraire de vie, Ed. Buchet/Chastel, Paris, 2007

Vivre une ville est un acte de foi. C'est entrer dans sa religion, son histoire, son peuple, c'est fraterniser avec son passé, découvrir un lieu d'amour. Urbs : comme Rome bien sûr, archétype de La Ville. Riches ou miséreuses, infernales ou paradisiaques, les agglomérations humaines exercent une profonde fascination. Quelques jours ou quelques années durant, un peu parisien, cairote, florentin ou genevois, Luezior a récolté cette poignée de cailloux : ils serviront aux Petits-Poucets que nous sommes, à retourner sur nos rêves.
Une cinquantaine de villes pour autant de proses, dans lesquelles puristes et grincheux ne trouveront pas leurs poussins.
Première de couverture : Oeuvre d'Armand Niquille, cf son site sur "Liens"
Contributions à des anthologies
· La Poésie Contemporaine 2000, Les Presses Littéraires (Dijon)
· Bouquet de Plumes, Ed. La Sarine, SFE (Fribourg)
· Dissidences 2002-2003, Coll. l'Aéro-Page (Dijon)
· La Poésie Contemporaine 2001, Coll. Florilège (id.)
· Soif de Mots, Tome 13, Ed. Le Brontosaure
· La Pléiade pictave, G. Claude St-Marc (Poitiers)
· La Poésie pour Étendard, tome 5, 2005, Les Amis de Thalie (Limoges)
· Soif de Mots, Tome 16, Ed. Le Brontosaure
· Calendrier poétique de Thalie, 2005
· Anthologie Pierre Béarn, 2005
· Il Convivio 2005, trad. Angelo Manitta (Sicile)
· La Poésie pour Étendard, tome 6, Les Amis de Thalie, 2006
· Anthologie de la Poésie Contemporaine Française (Dijon), 2007
· Fribourg la secrète, Soc. Frib. Ecrivains, Ed. La Sarine, 2007
· Dissidences, U.N.I.A.C. (Dijon), 2007
· Le Scribe, Ed. À la Carte, 2008
· PAVLINA : Vingt années bleu passion, Ed. Tricorne, 2009 (Genève)
· Défricheurs d’imaginaire, dir. J.-F.Thomas, Ed Campiche : « CamPoche », 2009
· Florilège St-Valentin, Ed. Sajat, 2011
· J. Biolley : Les couleurs d’une œuvre, Ed. Wallâda, 2011 (Marseille)..
. Concerto pour marées et silence, Colette Klein, 2011, 2013, 2015 (Paris)
. Hughes de la Taille : A l'écoute du regard, (avec N.Hardouin, A.Comtour, M.Bénard) Ed. Deux Rives, 2013
. Charlibre, Ed. Corps de Puce, 2015 (Amiens)
. Effraction, Ed. L'Harmattan, 2015 (Paris)
. Poésie sur Seine, Les poètes du XXIe siècle, 92, 2016 (Saint-Cloud)
. Fenêtre ouverte : Anthologie de poésie bilingue en français-espagnol : sélect. trad. et dir. Maggy De Coster (coll. dir. Suzanne Dracius) Ed. idem (Desnel), 2017 (Paris)
. Armand Niquille : Des réalités rêvées, in : Pro Fribourg 193 : avec L. Fasel, P. Frochaux, J.-R. Gisler, G. Haymoz, B. Hodel, M. Monteleone, C. Reicheler, P. Rudaz, W. Tschopp; coord. S. Buchs, 2016 (Fribourg)
· Bouquet de Plumes, Ed. La Sarine, SFE (Fribourg)
· Dissidences 2002-2003, Coll. l'Aéro-Page (Dijon)
· La Poésie Contemporaine 2001, Coll. Florilège (id.)
· Soif de Mots, Tome 13, Ed. Le Brontosaure
· La Pléiade pictave, G. Claude St-Marc (Poitiers)
· La Poésie pour Étendard, tome 5, 2005, Les Amis de Thalie (Limoges)
· Soif de Mots, Tome 16, Ed. Le Brontosaure
· Calendrier poétique de Thalie, 2005
· Anthologie Pierre Béarn, 2005
· Il Convivio 2005, trad. Angelo Manitta (Sicile)
· La Poésie pour Étendard, tome 6, Les Amis de Thalie, 2006
· Anthologie de la Poésie Contemporaine Française (Dijon), 2007
· Fribourg la secrète, Soc. Frib. Ecrivains, Ed. La Sarine, 2007
· Dissidences, U.N.I.A.C. (Dijon), 2007
· Le Scribe, Ed. À la Carte, 2008
· PAVLINA : Vingt années bleu passion, Ed. Tricorne, 2009 (Genève)
· Défricheurs d’imaginaire, dir. J.-F.Thomas, Ed Campiche : « CamPoche », 2009
· Florilège St-Valentin, Ed. Sajat, 2011
· J. Biolley : Les couleurs d’une œuvre, Ed. Wallâda, 2011 (Marseille)..
. Concerto pour marées et silence, Colette Klein, 2011, 2013, 2015 (Paris)
. Hughes de la Taille : A l'écoute du regard, (avec N.Hardouin, A.Comtour, M.Bénard) Ed. Deux Rives, 2013
. Charlibre, Ed. Corps de Puce, 2015 (Amiens)
. Effraction, Ed. L'Harmattan, 2015 (Paris)
. Poésie sur Seine, Les poètes du XXIe siècle, 92, 2016 (Saint-Cloud)
. Fenêtre ouverte : Anthologie de poésie bilingue en français-espagnol : sélect. trad. et dir. Maggy De Coster (coll. dir. Suzanne Dracius) Ed. idem (Desnel), 2017 (Paris)
. Armand Niquille : Des réalités rêvées, in : Pro Fribourg 193 : avec L. Fasel, P. Frochaux, J.-R. Gisler, G. Haymoz, B. Hodel, M. Monteleone, C. Reicheler, P. Rudaz, W. Tschopp; coord. S. Buchs, 2016 (Fribourg)
Préfaces
· Par intermittence, Denis Emorine, Ed. La Bartavelle
· Les voyages immobiles, Laurent Bayart, Ed. Editinter
· Dissidences, Anthologie 2001, rev. l'Aéro-Page
· L'oxydo-gravure, monographie Guy Breniaux
· Claire des Sources, L. Bayart, Ed. Editinter
· L'âme nue, Denise Bernhardt, Ed. Les Presses littéraires
· Les éphémères, Louis Delorme (postface), idem.
· Le rim’ailleurs, S. Blanchard, Coll. Florilège
· Le rire de l’ombre, Nicole Hardouin, Ed. L’Harmattan
· Cathédrales éphémères, N. Lescop, Ed. Les Amis de Thalie
· Au large de l’amour, Amalita Hess, Ed. La Sarine
· Des roses et des lèvres, Marguerite Lalèyê, Ed. L’Harmattan
· L’amour à fleur de peau, Michel Carrillo, Ed. Cité du livre
. Contrepoints (trilogie), Louis Delorme, Jeanne Champel Grenier, Ed. France Libris
· Les voyages immobiles, Laurent Bayart, Ed. Editinter
· Dissidences, Anthologie 2001, rev. l'Aéro-Page
· L'oxydo-gravure, monographie Guy Breniaux
· Claire des Sources, L. Bayart, Ed. Editinter
· L'âme nue, Denise Bernhardt, Ed. Les Presses littéraires
· Les éphémères, Louis Delorme (postface), idem.
· Le rim’ailleurs, S. Blanchard, Coll. Florilège
· Le rire de l’ombre, Nicole Hardouin, Ed. L’Harmattan
· Cathédrales éphémères, N. Lescop, Ed. Les Amis de Thalie
· Au large de l’amour, Amalita Hess, Ed. La Sarine
· Des roses et des lèvres, Marguerite Lalèyê, Ed. L’Harmattan
· L’amour à fleur de peau, Michel Carrillo, Ed. Cité du livre
. Contrepoints (trilogie), Louis Delorme, Jeanne Champel Grenier, Ed. France Libris
Textes, articles et éditoriaux dans des revues, journaux et sites
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· La Liberté
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